Formateurs indépendants : 3 questions à vous poser avant de digitaliser votre offre

Comment les formateurs indépendants peuvent digitaliser leur offre

La période actuelle oblige la plupart formateurs indépendants, coachs ou consultants à trouver de nouveaux moyens de transmettre leur expertise.

La question de la digitalisation de leur offre revient nécessairement sur le tapis, avec autant de promesses que de questionnements.

Quoi, quand, comment digitaliser son offre quand on a une expertise fine et que l'essentiel de son métier se joue en présentiel ?

1/ Qu'est-ce que je voudrais digitaliser et dans quel but ? 

Avant toute chose, il est important de se mettre au clair sur le pourquoi de ce projet de digitalisation. Plusieurs objectifs sont possibles, et peuvent se cumuler sur une même période ou s’étaler dans le temps. En voici quelques exemples : 

  • compléter mes interventions par des activités "digitales" à faire avant, pendant ou après les sessions en présentiel
  • mettre à disposition de mon réseau un module digital générique qui soit un produit d’appel vers mes interventions en présentiel  
  • créer un parcours de formation 100% digital pour pouvoir toucher de nouvelles cibles qui ne pourraient pas être formées en présentiel
  • être en mesure de produire des modules digitaux sur mesure si mon client le demande

Une fois que vous êtes au clair sur vos priorités, vous pouvez rassembler tous les déroulés, ressources ou supports que vous utilisez déjà. Il est possible qu’une grande partie de vos apports ne soit pas formalisée. Si c’est le cas, ne vous en inquiétez pas et essayez simplement de lister les thématiques ou les enjeux que vous traitez le plus souvent en présentiel. 

2/ Parmi les activités que je propose en présentiel, qu’est-ce qui nécessite d’être vécu collectivement et qu’est-ce qui pourrait être fait individuellement ?

Formateur indépendant : offres de formations digitales

Ce qui nécessite une dynamique de groupe, comme par exemple les moments de partage d’expérience, les jeux de rôles, les debriefing collectifs sont les moments plus précieux en présentiel. Si vous voulez faire vivre ces expériences en digital, il faudra que ce soit du digital synchrone, c’est-à-dire que vos apprenants soient réunis au même moment et qu’ils puissent tous se voir / s’entendre. Le format le plus classique est le webinaire , qui peut être réalisé avec la plupart des outils de visio-conférence. Si vous souhaitez vous rapprocher encore de l’expérience vécue en présentiel (par exemple écrire au tableau, faire des activités en sous-groupes, corriger en direct,...), de plus en plus d’outils permettent de faire des classes virtuelles

En théorie, tout le reste pourrait être fait par chacun des apprenants séparément, et pas forcément au même moment. Dans ce cas là, votre travail en tant que formateur indépendant va consister à concevoir en avance des modules qui vont être consommés par vos apprenants, chacun à leur rythme, et qui vont leur permettre d’acquérir les points généralement abordés en collectif. C’est ce qu’on appelle des modules digitaux asynchrones. Ces modules peuvent être plus ou moins interactifs, selon vos choix pédagogiques et les outils que vous utilisez. Dès lors que vous voudrez créer un minimum d'interactivité, vous devrez vous équiper d'un outil-auteur dédié à la formation. Ces outils-auteurs sont soit généralistes (ils permettent de créer différents types de supports ou d’activités), soit centrés sur un type d'activité en particulier. C’est le cas de l’outil-auteur Didask, qui permet de créer des modules digitaux centrés sur des cas pratiques. 

3/ Quels sont les moments où mes apprenants écoutent, reçoivent, et quels sont les moments où je les mets en action ? 

Tout ce qui va être de l’ordre de l’apport d’informations peut être transmis via des supports numériques classiques comme des vidéos ou des slides. Vous en disposez déjà sûrement. Si vous devez en créer, vous aurez besoin d’utiliser des logiciels de présentation (ex : Powerpoint, Prezi, Keynote) et/ou d’investir dans de la production de vidéos. Le LMS est à privilégier si vous avez besoin de gérer l’accès à vos contenus et/ou de suivre la progression de vos apprenants. Si vous souhaitez utiliser ces contenus comme supports pendant un webinaire ou une classe virtuelle, veillez à ne pas surcharger vos slides afin que l'attention reste sur vous. Et si vous souhaitez que ces ressources soient consultées en asynchrone par vos apprenants, il est important de les associer à des activités plus engageantes. 

Pour mettre en action vos apprenants à distance, demandez-vous à chaque fois si vous pourriez faire passer vos messages à travers une question, un exercice, une mise en situation. Ce réflexe est d'autant plus important lorsque vous créez des modules asynchrones. Car sans formateur, sans émulation de groupe, et avec des contenus 100% passifs, il est fort probable que vos apprenants décrochent complètement... Pour éviter ça, il vous faut miser sur de la création de modules interactifs. Le format le plus accessible est le quizz , que beaucoup d’outils permettent de faire facilement. Vous pouvez aussi aller explorer d'autres comme le cas pratique digital, la vidéo interactive, le serious game , la réalité virtuelle ,... qui auront en commun de rendre vos séquences d’apprentissage à distance plus immersives. 

Chez Didask, nous avons misé sur un format simple et efficace : le cas pratique digital. La solution Didask embarque une méthode qui vous aide à penser et à composer des cas pratiques à partir de votre contenu, puis les transforme en modules interactifs pour vos apprenants.

En cette période d'incertitude, nous avons souhaité faciliter l'accès à notre solution et à notre accompagnement. Si vous souhaitez tester Didask pendant deux mois, n'hésitez pas à prendre contact avec notre équipe.

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À propos de l'auteur

Agathe Leproux

Agathe Leproux est la fondatrice de Emile Projet qui accompagne les acteurs de l’éducation & de la formation dans la recherche de financements publics et le développement de partenariats institutionnels. Ancienne élève de Sciences Po Bordeaux et de l'ESSEC, elle s'est engagée dans divers projets liés à l'éducation et la formation. Elle a notamment coordonné un programme d'égalité des chances dans l'enseignement supérieur et développé des projets RH digitaux dans le domaine des jeux vidéos. Elle s'intéresse au rôle que peut jouer la technologie dans le développement humain.

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