Vous avez besoin de digitaliser vos contenus, mais vous rencontrez un problème épineux : les seules ressources à votre disposition sont des contenus longs et fastidieux, alors que votre objectif est de former rapidement vos collaborateurs.Comment y parvenir, tout en économisant un temps précieux ? Lors d’un précédent webinaire expert, Philip Moore, directeur pédagogique de Didask, a partagé ses principales recommandations pour aider les entreprises, les établissements de formation et les formateurs indépendants a bien digitaliser leurs contenus de formation. Voici ce qu’il fallait en retenir ! ! Vous pouvez aussi (re)visionner le webinaire ci-dessous.
Évitez le piège du Powerpoint mis à disposition sur une plateforme quelconque, à destination de vos collaborateurs. Il apparaît comme la solution la plus simple, mais n’est pourtant pas très efficace.
Le problème ? Vos apprenants sont totalement passifs. Le support du Powerpoint, pour ne citer que lui, donne une fausse impression de familiarité, voire de confort. Philip insiste sur un fait majeur : On pense avoir compris ce que l’on lit, alors qu’en réalité, non. C’est un biais cognitif qu’on appelle l’illusion de maîtrise ou plus communément, le “croire savoir”. Résultat ? Vos apprenants ne seront sans doute pas en mesure d’appliquer les notions en question.
Qui plus est, il y a souvent trop d’informations de nature disparate pour pouvoir en extraire l’essentiel. Paradoxalement, il manque souvent les informations vraiment utiles qui surgissent généralement à l’oral, lors de leur présentation.
Pour digitaliser l’essentiel d’une formation, n’hésitez pas à faire le grand saut dans l’inconnu. Osez sortir du concept des slides ou des informations à relayer, et posez-vous une question simple : “De quoi mon apprenant a-t-il besoin ?”. Comme le rappelle Philip, la question de base à se poser, c’est celle de l’erreur pertinente et du changement attendu. Très concrètement, demandez-vous “Qu’est-ce qu’un apprenant risquerait de penser ou de faire spontanément si je n’étais pas là pour le former ? Qu’est-ce qui pourrait lui poser problème et qu’est-ce que je dois lui transmettre pour éviter ce piège ?”. Interrogez-vous sur la différence majeure que vous apportez en tant que formateur, ce qu’aurait fait l’apprenant sans vous et ce que vous lui suggérez, par conséquent.
Pour tester l’approche par l’erreur, il convient d’adopter une stratégie optimale et d’être bien entouré. Selon le sujet ou le thème de la formation, votre intervention ou celle d’un expert en la matière est primordiale. Dans un second temps, focalisez-vous une fois encore sur l’essentiel : non pas vos slides, mais les erreurs susceptibles de survenir, qui vous viennent automatiquement à l’esprit. Grâce à l’outil auteur Didask, vous vous concentrez d’abord sur les erreurs pertinentes et les comportements actuels que vous souhaitez changer, ainsi que les derniers constats observés chez vos apprenants. En procédant de la sorte, vous parviendrez à analyser les erreurs les plus plausibles, dans le cadre de situations concrètes.
Comme le précise Philip, Didask propose un canevas pédagogique, qui permet de lister ces fameuses erreurs. Pour chacune d’entre elles, il s’agit de concevoir une courte expérience interactive, où l’apprenant a l’occasion de se tester par lui-même dans une situation concrète, là où il pourrait commettre l’une des erreurs listées précédemment. Il va ainsi recevoir des feedbacks explicatifs sur ses choix, avec un message-clé très simple à retenir, à l’issue de l’exercice de mise en situation.
Comme évoqué précédemment, vous pouvez vous servir de vos slides pour identifier des erreurs. Mais vous pouvez aussi les insérer ponctuellement dans le canevas pédagogique proposé par Didask, notamment en tant qu’explication complémentaire du message-clé à transmettre. De cette manière, après l’interaction de l’apprenant avec le feedback, les dites informations complémentaires seront beaucoup mieux retenues et consolideront l’expérience pédagogique.
Par conséquent, les slides de vos supports numériques ne sont pas inutiles, simplement, la réflexion pédagogique ne démarre pas grâce à elles. Philip Moore le rappelle : “Ce n’est pas qu’on ne transmet plus l’information, simplement, on la transmet différemment, un message à la fois, au moment où l’apprenant est prêt à la recevoir. En effet, il a eu l’occasion de comprendre à quoi servait ce message dans une situation concrète”.
Il est parfois difficile de prendre du recul lorsque l’on souhaite créer une bonne formation en ligne. C’est pour cette raison que nous avons récapitulé pour vous, dans les grandes lignes, comment éviter les embûches et transformer sa manière de (conce)voir l’apprentissage. À présent, nous vous invitons à télécharger le guide “Comment passer de 100 slides à 10 notions essentielles”.
Dernier conseil : laissez tomber l’envoi d’une centaine de slides par mail et convertissez-les en une expérience d’apprentissage digitale (d’une demi-heure maximum).
Prenez directement rendez-vous avec nos experts du eLearning pour une démo ou tout simplement davantage d'informations.
Bonnes pratiques
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