Saviez-vous que 70 à 90% des compétences de vos collaborateurs s'acquièrent... hors formation ? Cette réalité, longtemps négligée, devient un levier stratégique majeur pour les DRH et responsables formation.
Pendant qu'on se concentre sur les parcours de formation structurés, l'essentiel se joue ailleurs : dans les conversations avec les collègues, l'observation des experts, la résolution de problèmes du quotidien. Les sciences cognitives le confirment : ces apprentissages "informels" sont plus durables, plus motivants et surtout plus efficaces. Mais comment les optimiser ?
Quand vous pensez "apprentissage", vous visualisez certainement une salle, un formateur, un programme… Pourtant, l'apprentissage informel, c'est tout l'inverse.
L'UNESCO le définit comme l'acquisition de connaissances dans le cadre des activités quotidiennes, sans cadre structuré ni objectifs explicites. En gros : on apprend sans s'en rendre compte, ou presque.
Daniel Schugurensky, chercheur de référence, distingue trois types :
Contrairement aux apprentissages formels, parfois difficiles à transposer sur le terrain, l’apprentissage informel réunit trois conditions qui créent un terrain fertile pour l’évolution effective des pratiques.
Le contexte fait tout. Quand on apprend directement en situation, le cerveau encode l'information avec tous les indices contextuels. Fini le fameux "j'ai tout oublié" après une formation : ici, les connaissances restent accrochées à leur environnement d'usage.
L'émotion booste l'apprentissage. Un problème urgent à résoudre, un défi à relever, une situation stressante... Ces émotions "gravent" littéralement l'information dans la mémoire. C'est pourquoi on retient mieux ce qu'on apprend "sur le terrain".
L'espacement naturel. Contrairement aux formations intensives, l'apprentissage informel se distribue dans le temps. Et c'est exactement ce que préfère notre cerveau pour consolider durablement les connaissances.
Stop aux clichés ! L'apprentissage informel n'est pas l'"ennemi" du formel. Ce sont deux systèmes complémentaires, mais avec des logiques différentes.
Sur le plan cognitif, les apprentissages formels et informels mobilisent des mécanismes en partie distincts. L’apprentissage formel s’appuie davantage sur des processus explicites, qui engagent fortement le cortex préfrontal et favorisent la réflexion consciente et l’élaboration conceptuelle. L’apprentissage informel, lui, sollicite plus souvent des processus implicites, associés aux circuits des ganglions de la base (notamment le striatum), qui soutiennent l’acquisition progressive d’habiletés et l’automatisation des comportements. Ces deux formes d’apprentissage ne s’opposent pas : elles interagissent en permanence et se complètent, car la réflexion consciente permet de construire et réorganiser les connaissances tandis que l’automatisation favorise leur intégration durable et leur efficacité en action.
L'apprentissage informel, c'est formidable... mais comment s'assurer qu'il se déroule efficacement ? Comment éviter que vos collaborateurs restent bloqués ou apprennent de travers ? Voici les leviers essentiels.
Vos collaborateurs apprennent déjà informellement, mais souvent dans des conditions sous-optimales. Ils cherchent de l'information dispersée, sollicitent leurs collègues au mauvais moment, ou pire : restent bloqués sans oser demander d'aide.
Le problème ? L'apprentissage informel repose sur plusieurs hypothèses rarement réunies : l’employer doit savoir exactement ce qu'il faut chercher, connaître la bonne personne à qui s'adresser et que cette personne soit disponible au bon moment
Pour répondre à ce défi, un apprentissage informel réussi repose sur trois éléments clés :
1. L'accessibilité : l'aide doit être disponible au moment du besoin, sans contrainte d'horaire ou de lieu.
2. La contextualisation : les réponses doivent s'adapter à la situation spécifique de chaque collaborateur.
3. La progressivité : chaque interaction doit faire progresser l'apprenant vers une meilleure maîtrise.
Imaginez si vos collaborateurs avaient accès à un coach personnel, disponible 24h/24, qui :
C'est exactement ce que fait notre coach IA chez Didask. Plus qu'un simple chatbot, c'est un véritable assistant pédagogique qui transforme chaque question en opportunité d'apprentissage.
C'est LE défi de l'apprentissage informel : comment prouver qu'on a appris ? Le CEDEFOP (Centre européen pour le développement de la formation professionnelle) propose une méthode en 4 étapes :
Exemple concret : Un commercial développe progressivement son expertise en négociation complexe. L'identification se fait via un entretien où il réalise ses progrès. Pour documenter, il rassemble ses témoignages clients, ses taux de conversion et des enregistrements de calls réussis. L'évaluation compare ses résultats aux standards de performance commerciale de l'entreprise. La certification peut prendre la forme d'un badge interne "Expert négociation" ou d'une montée en grade.
Cette approche structurée transforme l'invisible en visible, donnant enfin une reconnaissance officielle aux compétences développées au quotidien.
Nous entrons dans une nouvelle ère. Les coachs virtuels arrivent, le marché explose : 2 milliards de dollars en 2024.
Chez Didask, nous croyons que l'IA pédagogique peut transformer l'apprentissage informel. Notre coach IA intervient au moment précis où vos collaborateurs en ont besoin, avec des réponses contextualisées et des exercices personnalisés. Plus de formation "one-size-fits-all" : place à l'apprentissage sur mesure !
Le futur de la formation ? Un savant mélange entre l'humain et l'IA, le formel et l'informel, la structure et la spontanéité. L'objectif reste le même : faire monter en compétences vos équipes, mais plus efficacement.
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