Comment l'intelligence artificielle peut-elle sauver vos onboardings ?
Nous ne surprendrons absolument personne dans le monde du learning en disant que bien former un collaborateur qui rejoint votre entreprise, c’est important. Et pourtant, le parcours d’onboarding typique consiste généralement en une suite de contenus passifs, soit le degré zéro de l’efficacité pédagogique. C’est que les parcours d’onboarding ont un gros problème : ils sont très longs à concevoir et ils périment très vite. Vu l’effort constant de mise à jour, on est contraint de revoir la qualité à la baisse. Enfin… ça c’était avant notre intelligence artificielle pédagogique. Dans cet article, on vous montre comment nous l’utilisons pour transformer en quelques dizaines de minutes notre onboarding en un parcours efficace.
Kayla rejoint votre entreprise et elle a de nombreuses choses à apprendre : vos méthodes de travail, vos valeurs, vos outils, qui est qui, où se trouve la machine à café… le tout en assez peu de temps pour devenir rapidement opérationnelle. Pour faciliter son accueil, vos équipes de formations ont collecté toutes les informations dont elle aura besoin pour que son arrivée se passe bien.
Ils ont mobilisé les collègues des différentes équipes, récolté les informations qu’ils ont ensuite trié selon leur importance. Qui s’est déjà prêté à l’exercice sait qu’il est long et fastidieux, et qu’il laisse peu de place pour l’amélioration pédagogique : ajouter des exercices immersifs, intégrer des feedbacks personnalisés et autres bonnes pratiques qui facilitent l’appropriation. Surtout que chaque année, ils se rendent compte qu’une partie des informations est périmée, les autres ont changé… et qu’il faut donc faire un effort de mise à jour constant.
Résultat, l’onboarding de Kayla ressemble à ça : un lien vers un espace de vidéos, de modules e-learning de documents, plus ou moins bien organisés. À elle de goupiller son apprentissage dans le temps, d’évaluer où elle en est, de déterminer à quel niveau de profondeur elle doit maitriser chaque élément. Vu que les ressources sont passives, elle devra aussi elle même trouver les occasions d’appliquer ce qu’elle apprendra. C’est un gros travail d’autant plus qu’elle découvre complètement votre univers : ce qui vous semblera une quantité d’information raisonnable (parce que vous les maitrisez bien) la mettra en surchage cognitive complète. Au final, Kayla ne retiendra pas grand chose de ce qu’elle aura vu.
Heureusement pour elle, une collègue bienveillante va voler à son secours - ”attends je te montre comment paramétrer ce logiciel, sinon tu vas passer des heures à lire la doc”. Mais c’est dommage de réserver des échanges entre collègue à de la banale transmission d’information, alors qu’on pourrait en faire des moments de constructions, de feedbacks…
On vous rassure, nous étions dans le même cas que vous, ce qui est un peu le comble pour une entreprise e-learning obsédée d’efficacité pédagogique. Après avoir rédigé consciencieusement tous les contenus qui nous semblaient essentiels et les avoir rassemblés sur notre espace Notion, nous nous sommes arrêtés là. En tant que startup qui évolue en permanence, c’était le meilleur compromis effort/impact que nous pouvions avoir. À quoi bon créer des modules au top s’ils périment dans 3 mois ?
Mais… tout a changé depuis que nous avons développé notre intelligence artificielle pédagogique. Nous avons pris le texte de chaque document, et l’avons passé à notre intelligence artificielle pédagogique. Elle a détecté les enjeux cognitif sous-jacents dans le document en question, et a automatiquement généré le contenu au format qui ciblait le mieux ces différents enjeux.
Un exemple : dans le document sur nos valeurs, nous parlons longuement de la transparence, à quel point il est important que l’information soit disponible pour toutes et tous. Pour autant, il n’est pas facile dans certains cas de savoir jusqu’où pousser ce principe : si j’ai un feedback à faire à un collègue, je le fais devant tout le monde ? Notre intelligence artificielle pédagogique a automatiquement détecté que l’un des enjeux était d’arriver à appliquer concrètement en situation cette transparence et a généré un exercice qui le cible.
Nous avons ainsi généré 5-6 modules interactifs, à la pointe des recommandations de la recherche en terme d’efficacité pédagogique.
Au final, savoir que l’intelligence artificielle allait prendre en charge la transformation automatique des contenus nous a donné le temps de nous poser les bonnes questions : Quelles sont les informations les plus importantes que doivent connaitre nos collègues ? À quel rythme ces informations doivent être apprises ? Quel supplément d’âme on pourrait ajouter dans nos modules pour qu’ils soient plus humains et conviviaux ? Bref toutes ces questions qui boostent encore l’efficacité de la formation. Et si l’on doit faire une mise à jour, pas de problème : il suffit de regénérer à partir du nouveau document tout ou une partie du module qui doit évoluer.
Didask s’apprête à grossir, donc nous aurons le temps d’éprouver notre onboarding auprès de nos nouvelles recrues. On pense ne pas prendre trop de risques en disant que ça n’a plus rien à voir avec notre ancienne formation ! Pour allez plus loin, vous pouvez aussi consulter notre livre blanc dédié "Onboarding : Comment transformer vos contenus en dispositifs impactants avec l’IA pédagogique ?". En grandissant nous aurons aussi besoin d’une digital workplace pour que chacun suive les bonnes formations et puissent communiquer plus facilement en interne afin d'améliorer nos onboarding.
