Créer en masse du e-learning efficace avec l’IA : le défi relevé du CFPC avec Didask

Le Centre de Formation de la Profession Comptable (CFPC) joue un rôle clé dans la formation des experts-comptables et de leurs collaborateurs en France. Face aux grandes et rapides évolutions de leurs métiers, le CFPC a adopté Didask et son IA pédagogique pour relever ses défis de formation… et les résultats obtenus sont impressionnants !

Laurent Benoudiz (vice président du Conseil National de l'Ordre des Experts-Comptables), Philippe Barré (expert-comptable & consultant en matière pédagogique) et Ludovic Melot (associé chez b-ready, consultant, concepteur et animateur de formations) nous racontent leur expérience avec Didask.

Interview

Q: Qu'est-ce que le CFPC et quel est son rôle dans la profession comptable ?

Laurent Benoudiz : Le CFPC, c'est le centre d'ingénierie pédagogique de la profession comptable. C'est là où nous concevons toutes les formations qui sont ensuite proposées aux IRF, qui sont les instituts régionaux de formation, qui les distribuent dans les régions.

Q: Quels sont les enjeux actuels pour la profession comptable en termes de formation ?

L.B : Il y a beaucoup d'enjeux pour la profession, notamment au regard de l'évolution des technologies, avec le numérique, l'arrivée de l'intelligence artificielle. La facture électronique va être un accélérateur de toutes ces transformations. Il est absolument indispensable que nous arrivions à faire évoluer les experts-comptables et leurs collaborateurs, les amener vers l'accompagnement du client, vers d'autres métiers. Cela demande un effort d'investissement en formation absolument incroyable pour tous ces cabinets.

Q: Pouvez-vous nous parler des défis auxquels vous faisiez face avant de découvrir Didask ?

Philippe Barré : Nous avions un challenge de formation qui était quasiment insurmontable, avec une centaine de journées de formation, cinq ans de parcours, des dizaines de concepteurs, des milliers de participants. Grâce à l'intelligence artificielle dans Didask, nous y sommes arrivés.

Q: Qu'est-ce qui vous a séduit dans la plateforme Didask ?

P.B : Didask était une plateforme extrêmement séduisante parce qu’ils n’étaient pas dans une optique de faire du PowerPoint en ligne, ils se disaient plutôt : “Comment est-ce que les gens comprennent quelque chose ? Comment ils apprennent ? Qu'est-ce qui va permettre d'apprendre durablement, d'ancrer les apprentissages ?”. Et du coup, ils en ont déduit les techniques pédagogiques qu'il fallait mettre en œuvre. Ce qui était très différent des autres plateformes que j’avais vu, qui étaient plus ou moins des plateformes de diffusion, des Netflix de la formation. Avec Didask, ce n’est pas le cas du tout : on est vraiment sur la compréhension des méthodes intellectuelles et pédagogiques adaptées aux messages à transmettre.

L’avantage aussi de Didask c’est d’apprendre le geste métier. Grâce aux questions posées par leur IA, on est pas sur des simples validations de connaissances, on les transforme en compétences.
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Q: Comment s'est passée la prise en main de l'outil Didask par vos concepteurs de formation ?

Ludovic Meulot : La prise en main de l'outil est assez intuitive et assez simple. Les concepteurs de formations remplissent un document avec leurs compétences et leurs expertises. La machine produit les questions en intégrant les contraintes pédagogiques de Didask. Ensuite, il n'y a plus qu'à relire de la part de l'expert. Ça a été quelque chose de magique !

Q: Quels avantages avez-vous constatés avec Didask en termes de coûts et de flexibilité ?

L.B. : Didask nous permet de démultiplier les formations. Les collaborateurs peuvent se former en distanciel, sur leur téléphone ou ordinateur, et à tous moment. Cela permet d’être beaucoup plus souple et à la carte. Nous étions avant dans des systèmes où chaque formation était nécessairement en présentiel et donc ça engage des coûts importants. Là, l'investissement que nous faisons dans la conception des formations sur Didask nous permet de former les collaborateurs d'abord en distanciel en mode asynchrone, puis ensuite nous combinons ça avec une journée en présentiel où nous ne faisons que des mises en situation, des études de cas, du travail de groupe.

Q: Quels sont les retours des participants après avoir suivi les formations Didask ?

L.M. : Nous avons des retours assez extraordinaires, de collaborateurs comptables traditionnels à tout d’un coup des postures plus d'accompagnement, d’accompagnateurs de chef d’entreprise, ils ont une vraie prise de confiance en eux. Nous le voyons dans leurs yeux : ils font des choses auxquelles ils n'auraient jamais pensé 4, 5, 6 mois avant. Au final, les formations Didask sont vraiment mises en pratique dans la vraie vie.

P.B. : Les parcours de formation avec Didask ont été révolutionnaires. Les chefs d’entreprises nous ont dit : “les collaborateurs sont revenus transformés !“.

Q: Quels résultats avez-vous obtenus avec Didask ?

P.B. : La meilleure des réussites, c'est quand les cabinets d'expertise comptable commençaient à rechercher avant tout des collaborateurs qui avaient suivi notre formation avec Didask. Nous avons réussi à former 1 400 personnes qui ont suivi 8 000 journées de formation en moins de 6 mois. Il y a 95 %, voire 96 %, de participants qui sont satisfaits et qui recommandent nos formations.

Q: Quels sont vos objectifs futurs avec Didask ?

P.B. : Cela n'est que le début, puisque dans la profession comptable, nous comptons 170 000 collaborateurs, dont nous estimons que 60 à 80 % devront changer de métier dans les prochaines années. Grâce à Didask, nous savons que nous pouvons y arriver, que nous pouvons former beaucoup de monde, que ce type de formation permet effectivement de transmettre les bonnes connaissances et d'acquérir les compétences nécessaires à l'évolution des collaborateurs. D'un point de vue qualitatif, nous savons que nous avons trouvé la bonne solution.
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